Ma jeunesse

Je suis né à Givors le 27 septembre 1957.

Mon père, né à Grigny de parents italiens, devient un ouvrier métallurgiste hautement qualifié à Givors. Rapidement, ses camarades lui confient des responsabilités à la CGT et au PCF.

Ma mère, née à Givors d’un père espagnol et d’une mère suisse, s’engage également à la CGT et au PCF et devient conseillère municipale de Givors.

Mon enfance, je la passe dans le quartier de la place Pasteur, quartier du basket givordin. Naturellement je deviens basketteur, un sport que j’ai pratiqué de très nombreuses années passant du mini basket à la nationale 3.

Issu d’une famille modeste financièrement mais riche d’une harmonie aimante, j’ai très tôt travaillé, pendant mes vacances, afin de m’offrir ma première chaine stéréo et d’innombrables disques des Beatles, des Rolling stones, des Who’s, des Pink Floyd… Un peu d’argent qui me permit également de m’offrir mes vacances entre amis.

Sports, « Pif le chien », fête de l’Huma…,mon enfance et mon adolescence ont été, à l’exemple de la vie militante de mes parents, placées sous le signe du désintéressement personnel et d’un formidable dévouement pour les autres.

Ma scolarité, je la passe à Givors où j’effectue mes classes de primaire et de collège.

J’entre ensuite au lycée Branly de Lyon et, en1974, je deviens communiste à l’âge de 17 ans.

Après le lycée Branly, je réussis le concours d’entrée aux PTT et je commence ma carrière professionnelle le 1er octobre 1975 comme technicien en télécommunication.

J’adhère à la CGT la même année et deviens secrétaire général départemental du syndicat des télécoms. Après mon année au service militaire à Montélimar, je suis élu responsable de l’union départementale CGT.

Mes mandats d’élu

En 1989, je suis élu aux élections municipales de Givors sur la liste de Camille Vallin. En 1991, je deviens 1er adjoint au maire, et maire en 1993.

Le 17 janvier 1993, après avoir été élu par le conseil municipal, Camille Vallin me transmet l’écharpe de maire. Je devenais ainsi le plus jeune maire du département du Rhône remplaçant celui qui fut maire pendant 40 ans de mandats successifs.

En 1995, je conduis une liste de rassemblement qui est élue au second tour. Durant ce premier mandat, de grandes mobilisations sont engagées pour sauver l’hôpital de Montgelas et l’entreprise industrielle Famer.D’importantes initiatives sont peu à peu mises en place, à l’exemple de la venue à Givors de nombreux ministres ou encore de l’élaboration du projet de ville 2000-2010, pour affronter les conséquences dramatiques de la désindustrialisation et de la crise sociale, implanter des services publics et des équipements structurants, obtenir d’importants financements extérieurs et engager Givors dans la dynamique du nouveau siècle.

En 1998, je suis élu pour la première fois conseiller général du Rhône en reconquérant le canton de Givors que la gauche avait perdu en 1985.

D’autre part, je deviens membre du Comité des finances locales.

En 2001, je suis réélu maire de Givors, au premier tour, et j’engage, avec la majorité municipale, de nombreux chantiers d’envergure pour transformer notre ville.

En 2004, je suis réélu conseiller général du canton de Givors, avec un score de plus de 71%, historiquement haut de la gauche à Givors.

En 2005, je propose d’organiser un référendum ouvert à tous les Givordins quelle que soit leur nationalité ainsi qu’aux acteurs économiques implantés dans la ville, pour l’adhésion de Givors au Grand Lyon. A l’issue d’une importante concertation, un Givordin sur deux participe au vote et une majorité approuve l’entrée de Givors au Grand Lyon. Depuis le 1er janvier 2007, l’adhésion de notre ville à la communauté urbaine de Lyon est effective et je suis élu conseiller communautaire et vice-président du Grand Lyon.

En 2008, je suis réélu maire à la tête d’une liste de large rassemblement de la gauche et de personnalités républicaines, qui est élue dès le premier tour alors que 5 listes étaient en présence.

En 2008 également, je deviens président de la Fédération nationale des entreprises publiques locales à l’issue du Congrès de Lyon. Une fonction qui me permet de découvrir la réalité et les forts potentiels de l’économie mixte.

En 2011, après 3 années de présidence, je deviens président d’honneur de la Fédération nationale des entreprises publiques locales.

La même année, je suis réélu conseiller général du Rhône avec 70,2% des suffrages sur Givors et 66,4% sur le canton, puis président du groupe des élus communistes et républicain.

En 2013, je deviens membre du bureau de l’Association des Maires de France.

En mars 2014, je suis réélu maire pour un cinquième mandat, à la tête d’une liste de rassemblement de la gauche et de personnalités républicaines « Givors au coeur » qui est élue avec 47,9% des voix.

Dans le mois suivant, je suis élu 12ème Vice-Président du Grand Lyon en charge de l’importante délégation des déplacements-intermodalités, puis je deviens membre du Conseil national d’évaluation des normes (créé le 17 octobre 2013).

En septembre 2014, je conduis aux élections sénatoriales la liste « Promouvoir et défendre nos territoires »  composée de femmes et d’hommes représentant toute la diversité du département rhodanien (géographique, professionnelle, et politique).

Au terme d’une campagne très courte, intense et chaleureuse à la rencontre des élus locaux et des grands électeurs, il a manqué, avec 308 voix, seulement 5 voix pour élire un sénateur de la liste « Défendre et promouvoir nos territoires », soit moins de 0,2% des exprimés.

Un score remarquable porteur d’espoir et d’avenir pour toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à la division et à la dispersion de la gauche et des écologistes, qui refusent l’inacceptable quelle que soit la couleur des gouvernements, et qui portent la conviction forte qu’une autre politique est possible pour répondre aux besoins de nos territoires et de leurs habitants.

Le 27 novembre 2014, à l’issue du 97ème Congrès des maires et présidents de communautés de France, je deviens vice-président de l’Association des Maires de France.

Le 1er janvier 2015, la Métropole de Lyon est créée et remplace le conseil général du Rhône sur son territoire. Givors, engagée dans la dynamique métropolitaine, n’appartient plus au département du nouveau Rhône, qui compte désormais 13 cantons redécoupés.

Le 29 mars 2015, suite aux élections départementales du nouveau Rhône, j’achève 17 ans de travail intense au service des communes et des populations du canton de Givors.

Le 4 juin 2015, je suis élu président de  l’office public de l’habitat de la métropole de Lyon suite à la mise en place de la métropole de Lyon qui s’est traduite par la création de deux offices publics de l’habitat : l’un sur le territoire du nouveau Rhône et l’autre sur le territoire de la métropole.

Le 11 juin 2015, je suis élu président délégué du Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise (SYTRAL), qui est l’autorité organisatrice des transports urbains et interurbains sur l’ensemble de la métropole de Lyon et du département du Rhône.

Ma vie privée

Je suis père de 3 enfants, Thomas, Nicolas et Clément, et l’heureux grand-père de trois petits enfants : Margaux, Sélène et Sacha. Je suis marié depuis 2007 avec Muriel, médecin qui exerce d’importantes responsabilités dans le secteur de la protection maternelle infantile.

Si ma vie privée a dû, bien évidemment, s’adapter étroitement à mes responsabilité électives, j’ai également pu m’investir dans plusieurs domaines qui me tiennent à cœur.

Ainsi, pendant quelques années, j’ai participé à d’importants travaux sur la souffrance psychique, un investissement que j’ai dû arrêter lorsque je suis devenu vice-président du Grand Lyon.

Je suis également un grand passionné de la course à pieds, appréciant courir deux fois par semaine, le long des berges du Rhône, sur d’importantes distances.

Maire d’une ville véritable pépinière de champions et passionné de sports, j’aime tout particulièrement le basket, le rugby, la joute (à la Givordine !), le water-polo, le judo, la pétanque et je suis évidemment un supporter de l’OL.

D’un naturel plutôt discret mais appréciant les rencontres et les échanges, j’essaie de conduire mon activité politique en menant le débat d’idées, en essayant de ne pas tomber dans l’agressivité et le dogmatisme, et en respectant toujours les différences et les convictions de chacun.