Lundi 10 octobre, j’ai eu l’honneur de participer à la cérémonie d’hommage à Roger Tissot, ancien maire de Grigny, qui nous a quittés il y a 20 ans.
L’occasion de rappeler le parcours de cet homme de cœur à la mémoire de qui nous avons choisi, avec René Balme, de donner le nom de la salle des fêtes et des familles de Givors.
C’était il y a plusieurs années, du temps de la CCRS (Communauté de communes Rhône Sud). À l’unanimité, le conseil communautaire a accepté cette proposition. Donner le nom de Roger Tissot à une maison des fêtes et des familles était particulièrement important et opportun :
● Important pour le devoir de mémoire et pour souligner l’investissement qui fut le sien à Grigny comme maire et à Givors comme directeur d’école.
● Opportun pour souligner l’homme de cœur qui a vécu au rythme des luttes pour le progrès de la justice.
Par esprit de solidarité et de fraternité, Roger Tissot adhère au Parti communiste français au sortir de la guerre et de la Résistance. Il a alors tout juste 15 ans. Un parti dont il deviendra un dirigeant et un élu toujours attentif à la justice sociale et à la liberté.
Homme de conviction, Roger Tissot était aussi un homme d’écoute et de dialogue, un homme franc et honnête, qui forçait le respect autant par sa grande culture que par son immense modestie.
Cela fait déjà 20 ans que Roger Tissot s’en est allé.
La société et le monde qu’il a quittés ont malheureusement bien changé : terrorisme, montée des extrémistes, reculs des idéaux de gauche, sont autant de reculs démocratiques et progressistes qui tirent notre pays et l’Europe vers un monde d’inégalités et de rejet des différences. Autant de reculs qui rendent l’atmosphère irrespirable.
À mon sens, la meilleure façon d’honorer la mémoire de Roger Tissot est de poursuivre ses combats :
– À nous aujourd’hui d’organiser des résistances,
– À nous aujourd’hui de proposer des alternatives qui permettront de rassembler celles et ceux qui ont intérêt à la construction d’un autre monde.
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