En 2001, l’Assemblée générale de l’ONU déclarait la journée du 21 septembre Journée Internationale de la Paix, consacrée au renforcement des idéaux de paix au sein des nations et des peuples.

15 ans plus tard, force est de constater malheureusement que :

– des conflits armés continuent de ravager les pays,

– les fanatismes et les intégrismes meurtrissent, divisent et déciment les peuples,

– et nous assistons à une montée inquiétante des nationalismes, de la xénophobie et des extrêmes droites partout en Europe et outre Atlantique.

Rien que pour l’année 2015, ce sont ainsi plus de 40,8 millions d’être humains qui ont été déplacés à cause de la guerre et des conflits armés (rapport de l’Observatoire des situations de déplacement interne).

A l’évidence, le chemin reste encore long pour faire vivre, au concret, et quotidiennement les valeurs de paix, de solidarité, de justice et d’équité dans notre monde.

C’est pour cela que la meilleure des façons de célébrer la paix est de favoriser le développement de tous les pays et les peuples du monde dans la coopération.

Célébrer la paix, c’est lutter contre la famine, qui fait que 795 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde et 3,1 millions d’enfants de moins de 5 ans en meurent chaque année.

Célébrer la paix, c’est contribuer à une répartition équitable des ressources et des richesses mondiales alors qu’aujourd’hui près de 70 individus possèdent plus que la moitié de l’humanité.

Célébrer la paix, c’est militer pour le désarmement nucléaire, la baisse des dépenses militaires et contre le trafic d’armes qui est le plus grand trafic du monde.

Célébrer la paix, c’est enfin agir localement, comme nous le faisons depuis de nombreuses années à Givors, en multipliant les actions et initiatives en direction de la jeunesse et de la population givordine pour transmettre le message de toutes celles et tous ceux qui ont survécu aux horreurs de la guerre et qui ont dit « plus jamais ça ».

C’est ainsi que, dans le cadre d’un devoir de mémoire plurielle, nous allons commémorer prochainement à Givors :

– le 17 octobre 1961, pour rappeler que la violence et la xénophobie sont des fléaux pour notre société,

– l’armistice du 11 novembre 1918, pour rendre hommage à celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté de notre pays et nos valeurs républicaine.

et, dans un autre registre d’intervention, nous allons, à l‘occasion de la journée de la laïcité, le 9 décembre, proposer toute une série d’actions et d’initiatives républicaines en direction des services publics et des écoliers givordins afin de redonner du sens et retisser du lien au vivre ensemble dans notre commune.

Je suis de ceux qui pensent que la paix se travaille au quotidien, à notre échelle, dans chacune de nos fonctions et responsabilités respectives, car comme le disait le poète :  » la paix n’est pas l‘absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance et de justice. »

Partager la publication "Journée internationale de la paix : l’urgence de passer des paroles aux actes"